• Choisir un endroit calme et privé pour discuter, loin des oreilles indiscrètes. L’objectif de NOUNAA est d’assurer un espace de parole sécurisé, c’est pourquoi aucune information personnelle de nature à identifier nos membres ne doit être partagée, même sur le forum.

• Assurer une présence bienveillante, sans jugement ni précipitation.

• Rappeler que la conversation est confidentielle, sauf en cas de danger immédiat.

2. Adopter une écoute active et bienveillante.

Le premier réflexe doit être d’écouter sans interrompre ni minimiser ce qui est dit.

Laisser la victime parler à son rythme, sans la forcer à donner des détails traumatisants.

Poser des questions ouvertes : Comment te sens-tu ? Comment envisages-tu l’avenir ? De quoi as-tu besoin ?

• Dire : “Pourquoi tu n’es pas partie avant ?”, ce qui peut culpabiliser.

Douter de sa parole : “Es-tu sûre que ce n’était pas juste une dispute ?”

Comparer avec d’autres situations : “Moi aussi, j’ai connu des moments difficiles.”

3. Valider ses émotions et reconnaître la gravité des faits

Une victime peut douter de sa propre perception à cause de la manipulation psychologique subie. Il est crucial de lui confirmer que ce qu’elle vit est réel et grave.

• “Je te crois et je suis là pour toi.”

• “Ce que tu ressens est normal, tu n’es pas seule.”

• “Ce que tu vis est inacceptable, tu as le droit d’être en sécurité.”

4. Respecter son rythme et son autonomie

Même si l’envie d’aider est forte, il est essentiel de ne pas imposer de décisions.

Stratégies pour l’accompagner sans la brusquer

• Lui fournir des ressources (numéros d’aide, associations) sans la forcer à agir immédiatement.

• Lui rappeler qu’elle a le droit de porter plainte, mais sans pression. Ne pas dire : « il faut », « tu dois » ou même « tu devrais ». Dire : « tu peux », « tu as le droit ».

• Lui proposer une aide concrète : si tu veux, je peux t’accompagner.

5. L’orienter vers des professionnels et des solutions concrètes

Conclusion