
1. Elliot Rodger – Isla Vista, Californie (2014)
Considéré comme une figure « martyr » par la communauté Incel, Elliot Rodger, 22 ans, a tué 6 personnes et en a blessé 14 lors d’une tuerie à Isla Vista, en Californie, avant de se suicider.
Dans son manifeste et ses vidéos, il justifie son passage à l’acte par sa haine envers les femmes, qu’il accuse de l’avoir rejeté sexuellement, et envers les hommes séduisants (qu’il appelle « Chads »).
Depuis, il est ouvertement glorifié par certains forums Incels.
2. Alek Minassian – Toronto, Canada (2018)
Alek Minassian, 25 ans, a tué 10 personnes et en a blessé 16 en fonçant avec une camionnette sur des passants dans une rue très fréquentée de Toronto.
Peu avant l’attaque, il publie un message en ligne où il se revendique de la « Incel Rebellion » et fait l’éloge d’Elliot Rodger.
Lors de son procès, il explique que son acte est motivé par sa haine envers les femmes et son adhésion aux théories du milieu Incel.
3. Scott Beierle – Tallahassee, Floride (2018)
Scott Beierle tue deux femmes et en blesse cinq autres dans un centre de yoga avant de se suicider.
Les enquêtes montrent qu’il partageait régulièrement en ligne des idées misogynes et antiféministes proches des discours Incels et Red Pills.
Il exprimait dans ses vidéos sa haine des femmes qu’il considérait comme responsables de son isolement sexuel.
4. Jake Davison – Plymouth, Royaume-Uni (2021)
Jake Davison, 22 ans, tue cinq personnes, dont sa propre mère, avant de se suicider.
Davison était actif dans des forums Incel et partageait régulièrement du contenu Red Pill et antiféministe sur YouTube.
Dans ses vidéos, il exprimait son adhésion à l’idée que les femmes refuseraient de lui donner l’affection qu’il « méritait » et justifiait son mal-être par le féminisme.
5. Autres cas moins médiatisés
De nombreux cas de violences sexuelles, de harcèlements, ou d’agressions commises par des hommes se revendiquant de ces communautés sont régulièrement rapportés dans les médias locaux ou par les observatoires féministes.
Certains forums Incels et Red Pills encouragent même des actes allant du harcèlement en ligne aux violences physiques contre les femmes, avec parfois des passages à l’acte dans des cercles plus anonymes.
Ce que ces cas montrent
• La haine envers les femmes n’est pas qu’un discours virtuel : elle se traduit en violences réelles.
• Les communautés Incels et Red Pills jouent un rôle d’amplificateur, de normalisation et parfois de radicalisation.
• Elles glorifient régulièrement ces agresseurs, en les présentant comme des « héros » ou des « martyrs » du féminisme.
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