La vidéo intitulée « Suprémacistes, masculinistes, frustrés : quand les hommes tuent », diffusée sur la chaîne YouTube de Blast, offre une analyse approfondie des mouvements masculinistes et de leur lien avec des actes de violence extrême. Le journaliste met en lumière les mécanismes de radicalisation au sein de la manosphère, un ensemble de communautés en ligne où se propagent des discours antiféministes et misogynes.

Le reportage explore comment des individus, souvent jeunes et en situation de vulnérabilité, sont attirés par des groupes tels que les MGTOW (« Men Going Their Own Way ») et les incels (« involuntary celibates »). Ces communautés, en rejetant les femmes et en glorifiant une masculinité toxique, peuvent conduire certains membres à commettre des actes violents. Des exemples tragiques sont évoqués, tels que la tuerie d’Isla Vista perpétrée par Elliot Rodger en 2014, ou encore le féminicide de Mélanie Ghione en 2020, assassinée par Mickaël Philetas, un vidéaste masculiniste. 

Le journaliste souligne également le rôle des algorithmes des plateformes en ligne dans la diffusion de ces idéologies extrémistes. En favorisant la visibilité de contenus haineux, ces algorithmes peuvent contribuer à la radicalisation des utilisateurs. Le reportage met en garde contre la banalisation de ces discours et appelle à une vigilance accrue face à la montée de la haine en ligne.

Enfin, le journaliste revient longuement sur la mort de Marie Trintignant et la manière dont la victime a été traînée dans la boue tandis que le meurtrier était défendu, voire cautionné.

Ce travail journalistique rigoureux et documenté met en lumière une réalité inquiétante et souvent méconnue. Il constitue un appel à la prise de conscience collective et à l’action pour contrer la propagation de ces idéologies dangereuses.

Un grand merci aux journalistes !